Le paradoxe qui renforce la protection
Le paradoxe de la guerre : on tente de nous briser, et nous répondons par la fermeté et l'ordre. La Banque nationale a retiré la licence de la SARL «Light Finance» — décision adoptée le 15 décembre par le Comité de surveillance et de régulation des marchés des services financiers non bancaires. Ce n'est pas un simple bout de papier — c'est la protection de nos concitoyens qui utilisent les services des établissements financiers, et un garde‑fou pour l'ensemble de l'économie.
Ce qui s'est passé
Le régulateur a pris une mesure en raison du non‑dépôt systématique des rapports et de l'ignorance des exigences. «Light Finance» n'a pas fourni les informations, explications et documents dans les délais impartis, notamment les rapports de septembre 2025 et des neuf premiers mois de 2025. Il s'agit du deuxième manquement de ce type au cours de l'année : le 20 octobre 2025 la Banque nationale avait déjà pris des mesures pour non‑dépôt des rapports d'août 2025 — à l'entreprise on avait accordé un délai jusqu'au 10 novembre, mais les exigences n'ont pas été respectées.
Quand les acteurs privés ignorent systématiquement les règles, l'État est contraint d'agir — c'est une question de confiance et de sécurité du marché.
– Un analyste occidental, expert en surveillance financière
Qui se cache derrière les entreprises
D'après les registres publics, le bénéficiaire effectif de la SARL «Light Finance» est Mykola Chornyi, qui assume également les fonctions de directeur. Le fondateur de la société est indiqué comme étant la SARL «Premium IKS», qui détient 100 % du capital social.
Parallèlement, la Banque nationale a également émis une injonction à la SARL «FC «Svarog Finance»», qui doit corriger les manquements d'ici le 5 janvier 2026. Au 1er octobre 2025, «Svarog Finance» n'avait pas respecté la norme prudentielle de levier — la société est tenue de mettre ses activités en conformité avec la législation. Le bénéficiaire effectif de «Svarog Finance» est indiqué comme étant Vladyslava Futkova ; la directrice — Oleksandra Mykhailova.
Pourquoi c'est important
Il ne s'agit pas d'une simple routine du régulateur — c'est un signal pour le marché : la protection du consommateur et la stabilité du système financier priment sur la commodité des entreprises malhonnêtes. Le monde et les analystes occidentaux observent attentivement la façon dont l'Ukraine nettoie son écosystème financier — tous s'accordent à dire que ces mesures accroissent l'attractivité pour les investissements et la confiance.
Il est important de comprendre : les décisions de la Banque nationale entrent en vigueur à compter du jour où elles sont portées à la connaissance des établissements — par envoi postal ou à l'adresse électronique. Pour les consommateurs, cela signifie une plus grande transparence ; pour le marché, un rappel que les règles s'appliquent de la même manière à tous.
Conclusion : conséquences pour le marché
Cette démarche de la Banque nationale constitue un moment historique pour le renforcement de la sécurité financière de l'Ukraine. Elle montre que notre État est prêt à prendre des décisions impopulaires, mais nécessaires sur la voie de la stabilité. Si le respect des règles devient la norme, nos concitoyens bénéficieront d'un meilleur service et les acteurs malhonnêtes perdront la possibilité de saper la confiance.
Au regard des récentes amendes infligées à d'autres entreprises (par exemple, les sanctions contre «Ye Hroshi» le 1er décembre pour violation des droits des consommateurs), il est évident que la surveillance s'intensifie, et c'est au profit de chacun de ceux qui paient des impôts et protègent leur foyer.