Mécanisme de prolongation du gel
L'Union européenne cherche à convenir d'un mécanisme pour prolonger le gel des actifs russes en recourant à des pouvoirs extraordinaires, considéré comme une étape importante pour mobiliser des ressources en soutien à l'Ukraine.
La Commission européenne doit bientôt soumettre une proposition sur ce sujet afin de finaliser l'accord d'ici la fin de la semaine.
L'initiative proposée prévoit de prolonger le gel de six mois supplémentaires et établira que, pour chaque prolongation ultérieure, une majorité qualifiée des États suffira, et non une décision unanime.
La Commission prévoit de dissocier la question de la prolongation du gel du débat plus large sur l'éventuel usage de ces actifs pour accorder des prêts à l'Ukraine, car la discussion à ce sujet n'est pas encore achevée.
Opposition de certains États membres
La majorité des États membres soutient cette approche, mais la Hongrie a menacé de mettre son veto au renouvellement d'autres sanctions contre la Russie et de poursuivre la Commission européenne en justice.
Des responsables de l'UE indiquent que protéger ces actifs du risque d'un veto soudain contribuera à dissiper les inquiétudes de la Belgique, qui n'a pas encore approuvé l'utilisation des actifs gelés pour l'octroi d'un prêt destiné aux réparations en faveur de l'Ukraine.
Propositions financières et délais
- La Commission européenne avait auparavant proposé d'utiliser jusqu'à 210 milliards d'euros d'actifs gelés de la banque centrale russe pour soutenir l'Ukraine.
- Selon des informations, certains pays sont prêts à accélérer la décision d'un gel indéfini des actifs afin d'éviter le risque d'un veto de la Hongrie.
- La question d'un prêt au titre des réparations pour l'Ukraine devrait être examinée lors du sommet des 18 et 19 décembre.