Le Premier ministre du Royaume-Uni Keir Starmer estime qu'un accord sur le financement de l'Ukraine au moyen des actifs russes gelés pourrait être conclu prochainement, malgré les obstacles existants.
Négociations à Londres
Le 8 décembre, Starmer s'est entretenu à Londres avec le président Volodymyr Zelensky et les dirigeants de la France et de l'Allemagne pour discuter des initiatives de paix américaines et des mesures européennes visant à débloquer les fonds russes détenus dans les banques européennes.
Après les entretiens, des cercles gouvernementaux du Royaume‑Uni se sont montrés optimistes et ont suggéré qu'un accord pourrait intervenir cette semaine ou la suivante. Le montant total est estimé à environ 100 milliards de livres sterling (environ 115 milliards d'euros), dont environ 8 milliards de livres restent sur des comptes dans des banques britanniques.
Statut des fonds gelés
Les fonds gelés depuis le début de l'invasion à grande échelle sont considérés comme l'un des rares leviers d'influence de l'Europe lors des négociations de paix, afin d'empêcher que des conditions défavorables soient imposées à l'Ukraine par les États‑Unis.
Nous espérons qu'un accord sera conclu dans les prochaines semaines
– Un représentant du gouvernement du Royaume‑Uni
Les dirigeants ont évoqué des progrès positifs dans l'utilisation des actifs souverains russes gelés pour soutenir la reconstruction de l'Ukraine
– Un porte-parole de Downing Street
- Le 5 décembre, Merz et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen n'ont pas réussi à convaincre le Premier ministre belge Bart De Wever d'autoriser l'octroi d'un prêt destiné aux réparations financé par les actifs gelés en Belgique.
- La mobilisation de ces fonds conditionne le financement du budget de l'État pour 2026.
- Les États‑Unis et le Japon ont refusé de participer au mécanisme de financement de l'Ukraine proposé par l'UE.