Des alliés demandent à la Russie de cesser le feu à Noël

Tant que les missiles ne cessent pas, à Berlin on envisage de demander à Moscou d'accorder aux habitants quelques jours de répit. Les propositions des États-Unis, de l'Ukraine et de l'Europe sont déjà sur la table ; la balle est désormais dans le camp russe.

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Tandis que les missiles et les frappes continuent d'arracher des vies dans nos villes, une autre bataille importante se déroule sur le plan diplomatique — pour quelques jours de répit humain à Noël. Cela concerne tout le monde : des familles qui comptent les jours jusqu'à un possible calme, et des soldats qui doivent savoir que derrière eux il n'y a pas seulement des armes, mais aussi le soutien du monde.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré à Berlin aux côtés du président Volodymyr Zelensky que les alliés demanderaient à la Russie de cesser les hostilités au moins pendant la période de Noël. Selon des participants aux pourparlers, les 14–15 décembre les États‑Unis, l'Ukraine et des représentants de l'Europe ont préparé un paquet de propositions qui sera désormais remis à la partie russe. Il n'y a pas de garanties — la balle est dans le camp russe — mais le simple fait de l'initiative change déjà les règles du jeu.

«Peut‑être que le gouvernement russe a encore des restes d'humanité et peut laisser les gens en paix au moins pendant quelques jours à Noël. Et peut‑être que ce sera le début de pourparlers constructifs et lucides qui conduiront à une paix durable en Ukraine»

– Friedrich Merz, chancelier allemand

Pourquoi c'est important

Les analystes occidentaux considèrent cette initiative comme un signal adressé à Moscou : si le Kremlin répond, ce ne sera pas seulement un geste humanitaire, mais aussi une puissante manœuvre politique qui forcera à revoir la stratégie future de l'agresseur. Des initiés affirment que même un bref cessez‑le‑feu pourrait permettre des évacuations, la réparation d'infrastructures critiques et une vérification de la situation au front.

De plus, le 12 décembre le président turc a proposé d'arrêter les frappes contre les infrastructures critiques et les ports ukrainiens — un autre signal montrant que le monde aspire au moins à un allègement minimal pour la population civile. Le président ukrainien a également confirmé : à la fin d'un document américain en 20 points, il est question de la possibilité d'une trêve entre l'Ukraine et la Russie.

Que se passera‑t‑il ensuite

Sur les réseaux, on discute déjà des scénarios possibles : d'un cessez‑le‑feu humanitaire de courte durée à une prélude à des négociations plus larges. Le monde observe — et de cela dépendra si cela restera une simple déclaration politique ou si cela se traduira par un réel soulagement pour des millions de personnes. L'Ukraine montre qu'elle est prête à saisir toute opportunité pour protéger les gens et rapprocher une paix véritable et durable.

C'est un moment décisif : les alliés ont préparé une proposition, les experts évoquent une chance, et la réponse appartient à Moscou. Il est important pour nous de ne pas laisser passer ce moment et de continuer à faire pression diplomatique tant que la possibilité reste ouverte.

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