L'ancien chef de l'Office du président de l'Ukraine, Andriy Yermak, qui a remis sa démission le 28 novembre, a déclaré qu'il n'en voulait pas au président, parce qu'ils ont toujours été amis.
«Il était mon ami bien avant ce poste, et je me souviendrai de lui après aussi.»
– a déclaré Yermak dans un entretien au Financial Times.
Résultats des négociations à Genève
Andriy Yermak a rappelé les résultats des négociations concernant le plan de paix de Donald Trump, auxquelles il a participé.
«La délégation sous ma direction à Genève, conjointement avec nos partenaires américains, a obtenu que le document en 28 points n'existe plus.»
– a raconté Yermak, indiquant que le plan de paix révisé est désormais réduit à 19 points, plus acceptables pour Kyiv.
«Il reste quelques points difficiles à convenir, et je pense que c'est possible. Quoi qu'il en soit, le président, malgré la pression, ne signera ni n'approuvera rien qui contrevienne aux intérêts de l'Ukraine.»
– a-t-il ajouté.
Circonstances de la démission
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé le décret acceptant la démission du chef de son bureau, Andriy Yermak, le 28 novembre. En remplacement d'Yermak, le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine, Rustem Umerov, a été nommé nouveau chef du groupe de négociation ukrainien.
Plus tôt dans la journée, des agents des services anticorruption ont perquisitionné le domicile de Yermak dans le cadre d'une enquête sur des détournements massifs au sein de la société "Energoatom", qui gère toutes les centrales nucléaires d'Ukraine. Les enquêteurs n'ont pas porté d'accusations officielles contre Yermak.
Plans pour l'avenir
Yermak lui-même, après l'annonce de sa démission, a déclaré qu'il avait l'intention de se rendre au front. L'ancienne députée, aujourd'hui militaire, Tetyana Chornovol a déjà annoncé qu'elle était prête à accueillir le démis Yermak dans son peloton au poste de pilote d'un "Mavic" pour des largages.
