Position de sept pays
Sept pays de l'UE estiment qu'une adoption rapide d'un prêt de réparations financé par des actifs russes gelés placerait Kyiv dans une position plus avantageuse lors des négociations de paix avec Moscou.
Cela ressort d'une lettre adressée au président du Conseil européen António Costa et à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Le document a été signé par les premiers ministres de l'Estonie, de la Finlande, de l'Irlande, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Pologne et de la Suède.
Les auteurs de la lettre estiment que le prêt de réparations est l'option la plus économiquement justifiée et politiquement réaliste, qui correspond au droit de l'Ukraine à la réparation des dommages causés par l'agression.
Obstacles et positions
Les dirigeants ne sont pas d'accord avec l'affirmation selon laquelle un tel prêt ferait obstacle aux efforts de paix. Ils affirment que l'adoption de la décision lors du sommet de la semaine prochaine renforcera la capacité de l'Ukraine à se défendre et améliorera sa position dans les négociations en vue d'une paix juste et durable.
- Le 5 décembre, le chancelier allemand Friedrich Merz et la présidente de la Commission européenne n'ont pas convaincu le Premier ministre belge Bart De Wever d'autoriser l'utilisation des actifs russes gelés en Belgique pour financer le prêt.
- Le financement du budget de l'État pour 2026 dépend de ces fonds.
- La France soutient l'idée d'un prêt de réparations, mais s'oppose à l'implication de banques commerciales françaises dans le dispositif, qui détiennent environ 18 milliards d'euros d'actifs russes.