En bref
Le ministère de la Transformation numérique a indiqué que le nouvel assistant IA du service d'assistance «Diia» a traité de manière autonome plus de 1 000 000 de demandes. Les statistiques couvrent plus de 165 services : la réponse moyenne du système — environ 5 secondes, et près de 90 % des requêtes sont traitées sans l'intervention d'un opérateur.
Ce qui s'est passé
Selon le ministère, l'assistant virtuel reconnaît la nature de la demande, donne une réponse rapide et, dans les cas complexes, propose automatiquement à l'utilisateur de remplir un formulaire ou redirige la question vers un opérateur. Le système a été lancé récemment, mais il montre déjà un fort taux de traitement autonome des demandes.
"Le conseiller IA du service d'assistance 'Diia' a traité de manière autonome plus de 1 000 000 de demandes de citoyens."
— Mykhailo Fedorov, ministre de la Transformation numérique (Telegram)
Pourquoi c'est important
Efficacité et délai. Chaque réponse en 5 secondes signifie que l'utilisateur obtient une solution plus rapidement, et que les opérateurs sont libérés pour les cas complexes — par exemple les demandes juridiques ou interinstitutionnelles qui nécessitent une appréciation humaine.
Résilience des services publics. En temps de guerre, la charge sur les services publics augmente ; l'IA aide à maintenir le fonctionnement du portail lors des pics de demandes et réduit le risque de retards dans des situations critiques.
Signal de confiance pour les investisseurs et les partenaires. La montée en charge de telles solutions renforce la réputation de la transformation numérique ukrainienne sur la scène internationale et peut faciliter le soutien technique et financier des partenaires.
À quoi prêter attention par la suite
Ce résultat est important, mais il n'est que provisoire. Il faut surveiller les indicateurs de précision des réponses, le temps d'escalade des cas complexes, ainsi que la transparence et la protection des données personnelles. Le milieu expert souligne que l'automatisation doit être accompagnée d'audits et d'une responsabilité humaine.
Sur le front numérique, ces systèmes ne remplacent pas les humains, mais constituent un outil qui renforce la capacité de l'État à répondre rapidement et de manière fiable aux besoins des citoyens. La suite dépend de la mise à l'échelle et du contrôle de la qualité.